La pyrale du buis est un papillon introduit accidentellement en France autour de 2008, et devenu rapidement invasif. La chenille se nourrit de buis (feuilles et écorces), provoquant des dégâts considérables sur cette essence.

Bien que les zones autour du Larzac soient touchées par cet insecte, nous avons la chance que les buis sauvages de notre territoire soient, pour l’heure, résistants.

Plusieurs hypothèses peuvent être avancées pour expliquer cette situation : le buis sauvage sur cette terre particulière est-il moins appétent pour les chenilles ? Des facteurs génétiques sont-ils en cause? Associés aux conditions climatiques particulières ? Est-ce simplement une question de temps ? Ce ne sont que des hypothèses, mais nous suivons de près le sujet.

Cela dit, dans l’hypothèse où la pyrale s’installerait dans notre région, les buis que nous avons coupé à ras du sol auront probablement plus de chance de subsister (système racinaire conservé, et pas de prise aérienne pour les insectes).

Dans tous les cas, la matière produite, que le buis soit pyralé ou non, serait totalement exempte de ces insectes grâce au stade de préfermentation que nous effectuons, avec la montée en température.

Enfin, dernière chose, il est possible -et nous espérons- qu’une régulation naturelle contre la pyrale émerge, avec des espèces pouvant évoluer pour se nourrir de ces chenilles ou des adultes.